• Year of manufacture 
    1928
  • Car type 
    Convertible / Roadster
  • Lot number 
    13
  • Reference number 
    Aguttes - UN PREMIER MAI À CASSEL : LA VENTE DES DAMIERS - 13
  • Drive 
    LHD
  • Condition 
    Used
  • Location
    France
  • Exterior colour 
    Black

Description

1928 – Omega-Six Compétition 3 Litres Châssis Court

Carte grise française

Châssis n° 803

- Unique survivante de la marque
- Vendue avec le deuxième moteur 6-cylindres survivant
- Histoire liée à Hellé Nice, star des Années Folles, danseuse nue et « femme la plus rapide du monde »
- Ex Pozzoli, jamais vue en concours
- Intéressante et intelligente alternative à la Bugatti Type 43A

Gabriel Daubeck (Daubech à l’état civil) eut une vie de roman. Né en 1879 dans la campagne corrézienne, ce misérable scieur de bois, presqu’illettré, va devenir l’un des hommes les plus riches de France, après avoir passé un marché avec les puissants Chemins de Fer du Nord pour leur fournir à l’issue de la Première Guerre mondiale – et en exclusivité – les traverses nécessaires à la reconstruction du réseau. Sa fortune très rapide et l’insouciance des Années Folles lui font mener grand train de vie, et l’amènent à côtoyer les personnages les plus en vue du moment. On dit qu’il fut ami avec Ettore Bugatti et que c’est ce dernier qui le conseilla de construire sa propre automobile. Il va donc engager l’un des ingénieurs les plus talentueux du moment, Eugène Marius Gadoux qui a notamment été directeur technique adjoint chez Hispano-Suiza, et qui dirige la célèbre Compagnie Industrielle des Moteurs à Explosion (CIME), principale usine sous-traitante des constructeurs automobiles. Omega-Six voit le jour en septembre 1922, un mois à peine avant la présentation de la Type A au Salon de Paris, avec un slogan choc : « La première voiture française construite en acier précieux » ! Son radiateur, a la forme très proche de celui des Hispano-Suiza, et son moteur 2 l ACT attirent les connaisseurs. Le modèle évolue peu, et il faudra attendre le Salon 1928 pour découvrir une vraie « gamme », dont la Compétition 3 Litres Châssis court. Voiture que l’on retrouve victorieuse au Grand Prix Féminin de Montlhéry, en 1929, aux mains de la « femme la plus rapide du monde », Hellé Nice, ancienne danseuse nue, star mondiale, puis pilote de course, notamment sur Bugatti et Alfa-Romeo. Après ce coup d’éclat, la marque, qui a peu brillé en compétition (abandon notamment aux 24 Heures du Mans 1924 et 1925), disparait en 1932, suite à la faillite de l’entreprise. Daubech ne s’est pas suicidé comme le prétend Serge Pozzoli dans le Fanatique de l’Automobile ; il est décédé dans un hôpital psychiatrique parisien, en 1945, des suites d’une syphilis l’ayant rendu dément…
Le Comte Robert de Ganay, gentleman driver émérite que l’on retrouvera notamment au pied du podium des 24 Heures du Mans 1931 (pseudonyme Henri Trebor, engagé sur la Lorraine-Dietrich n°9) achète un modèle 3 Litres Compétition (peut-être la voiture d’Hellé Nice ?) qu’il fait recarrosser, vraisemblablement en 1930, en sublime roadster. Cette voiture est encore régulièrement engagée en compétition, notamment à Montlhéry, où elle a le meilleur temps jusqu’aux années 1950 sur le parcours de la Cote Lapize. Elle est ensuite racheté par Gabriel Lascaut, garagiste de la porte d’Orléans, qui la prête de temps à temps à l’un de ses clients et amis, Fernand Hyniot. C’est auprès de Lascaut que Serge Pozzoli, pape de l’automobile de collection en France, l’achète en 1960, avec notamment un deuxième moteur de tourisme 2 650 cm3 en état. La voiture est restaurée par Albert Leblond, le mécano attitré de Pozzoli, qui se servira de ce sublime et performant roadster toute sa vie. Selon ses proches, il s’agissait de son auto préférée. Ce n’est qu’après son décès que le propriétaire actuel put acquérir ce morceau d’histoire, avec le deuxième moteur qui l’accompagne encore à ce jour.
Avec un historique connu depuis l’origine et seulement quatre propriétaires depuis sa sortie d’usine, cette authentique voiture de course recarrossée en période en très élégant roadster saura séduire un amateur exigeant. Peu vue depuis les années 1970, et jamais présentée en concours, elle pourra prétendre avec son très beau dessin, typique des années 1930, et son incroyable histoire, aux plus belles récompenses lors des événements les plus prisés. Ses performances de premier plan, identiques à celle d’une Bugatti Type 43 A par exemple, permettront également à son futur propriétaire de s’aligner, pourquoi pas, en compétitions historiques, notamment au Mans Classique. Le deuxième moteur, qui a tourné il y a une dizaine d’année dans la voiture, est inclus dans la vente.

Est. 400 000 – 500 000 €

1928 - Omega-Six Competition 3 Litre Short Chassis
French registration title
Chassis n° 803

- Only survivor of the brand
- Sold with the second surviving 6-cylinder engine
- History linked to Hellé Nice, star of the Roaring Twenties, nuded dancer and "the fastest woman in the world”
- Ex Pozzoli, never seen since 50 years
- Interesting and intelligent alternative to the Bugatti Type 43A

Gabriel Daubeck (Daubech in civil status) had a life of a novel. Born in 1879 in the countryside of Correze, this miserable, almost illiterate sawyer became one of the richest men in France after making a deal with the powerful Chemins de Fer du Nord to supply them with the sleepers needed to rebuild the network after the First World War. His rapid wealth and the carefree spirit of the Roaring Twenties led him to live a high lifestyle and to rub shoulders with the most prominent figures of the time. It is said that he was friends with Ettore Bugatti, who advised him to build his own car. He hired one of the most talented engineers of the time, Eugène Marius Gadoux, who had been deputy technical director at Hispano-Suiza, and who ran the famous Compagnie Industrielle des Moteurs à Explosion (CIME), the main subcontractor to French car manufacturers. Omega-Six was launched in September 1922, just one month before the Type A was unveiled at the Paris Motor Show, with a striking slogan: "The first French car built in precious steel"! Its radiator, very similar in shape to that of the Hispano-Suiza, and its 2-liter OHC engine attracted connoisseurs. The model did not evolve much, and it was not until the 1928 Show that a real "range" was unveiled, including the 3 Litre Competition Short Chassis. This car won the Grand Prix Féminin de Montlhéry in 1929, in the hands of the "fastest woman in the world", Hellé Nice, a former nude dancer, world star, and then a racing driver, notably on Bugatti and Alfa-Romeo. After this success, the brand, which did not shine in competition (notably abandoning the 24 Hours of Le Mans in 1924 and 1925), disappeared in 1932, following the bankruptcy of the company. Daubech did not commit suicide as Serge Pozzoli claims in the Fanatique de l'Automobile; he died in a Parisian psychiatric hospital in 1945, as a result of syphilis that had rendered him insane...
Count Robert de Ganay, a distinguished gentleman driver who was to be found at the foot of the podium at the 1931 24 Hours of Le Mans (pseudonym Henri Trebor, entered in the Lorraine-Dietrich No. 9), bought a 3 Litre Competition model (perhaps Hellé Nice's car?) which he had re-bodied, probably in 1930, as a sublime roadster. This car is still regularly entered in competitions, notably at Montlhéry, where it has the best time until the 1950s on the Cote Lapize course. It was then bought by Gabriel Lascaut, a garage owner at the Porte d'Orléans, who sometime lent it to one of his customers and friends, Fernand Hyniot. It is from Lascaut that Serge Pozzoli, pope of the automobile of collection in France, buys it in 1960, with a second tourism 2.650cc engine. The car was restored by Albert Leblond, Pozzoli's regular mechanic, who used this sublime and powerful roadster all his life. According to his relatives, it was his favorite car. It was only after his death that the current owner was able to acquire this piece of history, with the second engine that still accompanies it to this day.
With a known history from the beginning and only four owners since it left the factory, this authentic race car re-bodied in period into a very elegant roadster will seduce a demanding enthusiast. Rarely seen since the 1970s, and never presented in concours, it will be able to claim with its beautiful design, typical of the 1930s, and its incredible history, the most beautiful awards at the most prized events. Its first-rate performance, identical to that of a Bugatti Type 43 A for example, will also allow its future owner to compete, why not, in historic competitions, notably at Le Mans Classic. The second engine, which ran about ten years ago in the car, is included in the sale.

East. 400 000 - 500 000 €

Aguttes – Maison de vente aux enchères

UN PREMIER MAI À CASSEL : LA VENTE DES DAMIERS
2518 Rte de Steenvoorde, 59670 Cassel
Dimanche 1 Mai 2022 15 :00

Contact: +33 1 47 45 93 01 / [email protected]

Aguttes – Auction House in Paris

The Auction Sale:
UN PREMIER MAI À CASSEL : LA VENTE DES DAMIERS
2518 Rte de Steenvoorde, 59670 Cassel
Sunday 1 May 2022 15 :00 PM

Aguttes
164 bis avenue Charles de Gaulle
92 200 Neuilly-sur-Seine

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Contact: +33 1 47 45 93 01 / +33 6 16 91 42 28 / [email protected]

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